27 février 2022

 

SAINT SAVINIEN

Un soleil et une température printanière... Un dimanche après-midi... Saint-Savinien sur Charente.

Voici le début du scénario qui invite les randonneurs de RVS à vivre la suite de l'histoire dont ils ne seront que les figurants.

Nous sommes au milieu de marcheurs, nombreux au départ de l’île de La Grenouillette et ils traversent le pont qui enjambe la Charente. Une colo qui profite du dernier jour de vacances en somme !!!!!

Vite, quitter cette route passagère et rejoindre la ruelle des Jardins. Quel bonheur tous ces damiers de verdure. Tableau dans lequel nos personnages évoluent avec entrain, découvrant ou redécouvrant la rivière Charenton, guide limpide et peu profond qui s'invite sur une partie de la randonnée.

Quelques fleurs de saison, primevères, violettes et autres pousses que le soleil réveille doucement de la rigueur hivernale pointent leur nez et s'imposent pour un  changement de saison prochain.

Cette ballade sera variée, alternant bois, chemins communaux, parfois sur un sol pierreux. Certains dénivelés, appelés « les galbeurs de mollets » compléteront ce cheminement qui ramènera doucement les participants sur l'église de Saint-Savinien.

Cet édifice (XIIe siècle), sur son promontoire, domine une partie de la ville et de la Charente. Son parvis, égayé de sculptures invite au repos et offre un panorama remarquable sur la campagne environnante et les jardins en contrebas.

La ruelle rose qui serpente entre les maisons et que nous empruntons pour terminer notre boucle est renommée pour les portes peintes de dessins naïfs et gais.

Le territoire de Saint-Savinien regorge de trésors dans le bâti, des carrières de pierre etc... Il est impossible de tout citer et visiter en une fois. Il faut également partir à sa découverte par son incroyable réseau de chemins.

Barbaras, Chadain, Quins (non, pas Antony!!!), principaux partenaires de cette « épopée » sonneront toujours présents pour accueillir d'autres curieux au fil des saisons.

 

A bon entendeur...

20 février 2022

 

LA BROUSSE

Le brouillard se dissipait mollement quand nous entrâmes dans La Brousse. Ici, pas de hautes herbes sèches d'où  pourraient surgir une antilope ou un guépard, non, c'est un paysage façonné, quadrillé par l'homme: des alignements de rangs de vignes; vieilles vignes dont les ceps noirs, épais et noueux sont accrochés à des piquets de châtaigner  et vignes nouvelles aux jeunes ceps frêles  encore emmaillotés de filets  plastifiés .

Le chemin herbeux  sur lequel nous marchons et pépions nous conduit au Nougereau; la plaque émaillée sur laquelle  on lit " Christian-trompe -la-mort " est toujours fièrement fixée  à  la grille depuis quelques années déjà. Nous sourions...

Après  le bois madame nous longeons le grillage cadenassé d'un enclos de chênes verts où dorment des truffes qui seront vendues au prix du caviar ...au cas où  la vigne gèlerait...Poursuivons et entrons dans le Grand Esset; l'habitat se restaure : le vert-olive comme le bleu -charrette du bois se marie à la blondeur  de la pierre charentaise.

Tiens ,un balisage contradictoire et incongru nous interpelle : pas de panique, un petit sentier sans aucune signalisation nous tend les bras, on s'y précipite. De voluptueuses odeurs de vinasse titillent nos narines, pas d'erreur donc, la civilisation  est proche. Des colonnes de tours/cuves métalliques réserves du vignoble nous bouchent l'horizon. Une petite fortune y sommeille.

 

Et les douze coups de midi résonnent à  nos trente six oreilles quand nous longeons la petite chapelle St Louis. Une horde virile, adepte de la chasse à courre au lièvre  a  envahi notre parking; nous les saluons quand même avant de retirer nos chaussures, heureux de cette balade.

13 février 2022

 

BIGNAY

A 10h., plusieurs témoins oculaires alertent le Druide du village des Gaulois : une agrégation ( entre essaim et troupeau ) de bipèdes ( mais on devine aussi des " tripèdes " et même des quadrupèdes ) circule nonchalamment autour de la commune. Ce conglomérat

semble avoisiner les 1.500 kg, bien empaqueté dans un nuage de doudounes ,pour une longueur qui peut varier en quelques minutes de 10 à 70 m. sans raison apparente

23 petites têtes masquées et chapeautées : on distingue, au bas mot, 46 yeux (les double foyer ne sont pas comptabilisables) encore un peu endormis et 46 oreilles souvent ornées de pendeloques que certains semblent dissimuler ( sans doute une plus grande valeur marchande). Peu de bruits mais plutôt des onomatopées ; aie, aie, oh là là, ouille, ouille.

A noter plusieurs arrêts : ravitaillement   ou prostate et vessie fatiguées.

A13h30, le parking de la Mairie va se vider d’un groupe de jeunes piaffant

d'impatience à la seule idée de parcourir allégrement leur vingtaine de kms de trail. Ils sont tous beaux, dynamiques , disciplinés gentils et souriants.

 

Hello les RVS !!! Vous ne vous souvenez pas que vous étiez à Bignay   ce jour-là ??

Je vous assure que vous y étiez mais je ne sais plus à quelle heure.

6 février 2022

 

VARAIZE

Varaize nous accueille à l’heure où blanchit la campagne. Ce bourg très ancien au bord de la Nie a vu le passage de Saint Louis et des armées romaines avant le nôtre. Le portail de l'église est encore et depuis longtemps soutenu par de solides, nombreux et vieux étais. L’argent ne tombe pas du ciel, la restauration attendra.

Nous quittons la place et en marche donc sur le circuit des Bois, balisage jaune, pour une troupe de 23 hardis randonneurs. Nous traversons gaiement les bois de chênes, noisetiers, fragons ; bois des Sablaux, des Fossés....et bla bla bla …L'histoire du cadavre découvert par les chasseurs … Un peu de goudron et nous aurons une vue dégagée sur la vallée de la Boutonne ; puis nous longeons le dernier bois en bordure de la plaine céréalière joliment nommée « dîne-loup ». Ne nous attardons pas ! Nous redescendons vers le village et découvrons de plus en plus de vignes : Varaize redevient la commune viticole qu'elle fut. La traversée du village nous offre de belles maisons de maîtres, avec portails et piliers sculptés ; derrière les murs :  les chais et toute la richesse du négoce du cognac. Nous coupons la rue du grand pont (route romaine) et nous arrivons à la place où nous attendent nos voitures. L’église est toujours debout, nous aussi.

 

A dimanche prochain

30 janvier 2022

 

COURANT 

Notre rendez-vous du dimanche 30 janvier après-midi était à Courant.

Au cours d'un circuit de 11km500 nous avons pu voir quelques fontaines et lavoirs bien mis en valeur et les 3 églises de la commune :

-        La chapelle de Ste Radegonde qui s'élève à l'emplacement où Ste Radegonde se serait arrêtée pour se reposer fuyant son époux Clotaire 1er

-        L’église St Saturnin à Ligueil

-        L’église St Martin à Courant

Ces 3 églises datent du 12ieme siècle mais ont subi d'importants travaux.

Plus modernes dans le paysage quelques éoliennes "ont poussé".

 

En fin de parcours, nous avons pu tester notre souffle sur une courte distance, tous les participants ont passé brillamment l'épreuve.

23 janvier 2022

 

THORS

16 janvier 2022

 

SAINT MANDE SUR BREDOIRE

Un léger brouillard, humide et froid a enveloppé de son manteau hivernal notre groupe de marcheurs pour l'accompagner lors de sa randonnée dominicale à Saint Mandé sur Brédoire.

Peut-on essayer de deviner qu'elles sont les motivations de ces nombreux randonneurs (24) pour mettre le nez dehors à un temps pareil ?

Sûrement le plaisir de se retrouver ! La « caravane » s'ébranle et s'étire à mesure que nous avançons, accompagnée d'éclats de voix tamisés et de mouchages énergiques (c'est le temps qui veut ça !).

Tout semble noyé dans ce coton environnant, au silence assourdissant.

Où se cachent les oiseaux ? Sommes nous seuls au monde ?

Le gibier reste invisible. Nous observons seulement que la terre marquée par les empreintes délicates des chevreuils et les labourages fréquents et grossiers des sangliers, nous prouvent bien que ces animaux demeurent en ces lieux.

Cette atmosphère particulière aurait pu peut-être, je dis bien peut-être, nous permettre de croiser

une licorne... Aujourd'hui, les bois et chemins de la forêt domaniale d'Aulnay, baignant dans cette quiétude, garderont tout leur mystère.

Il n'est pas toujours aisé de cheminer dans les sentiers souvent boueux. Les orteils s'accrochent désespérément dans le fond des godasses qui elles-mêmes luttent vaillamment pour garder un semblant de dignité, en rapport avec la mission confiée : mettre un pied devant l'autre sans en avoir l'air (tout un métier!).

Ce n'est que sur la fin de notre circuit que quelques tirs de fusil de chasse nous parviendront.

 

Nous l'avons terminé cette randonnée, satisfaits (non de l'état de nos chaussures) mais de garder une activité physique quel que soit la météo.

9 janvier 2022

 

LA CROIX-COMTESSE